L'atelier des garçons

Les héros oubliés de l’athlétisme

Sommaire

Les sportifs célèbres au début du XXè siècle

 

Boughere El Ouafi

 

Boughere El Ouafi, algérien d’origine, était destiné à servir la nation en combattant, mais son destin fut tout autre. Repéré pour ses performances sportives, cet enfant de la colonisation française en Algérie a eu l’occasion d’intégrer l’équipe sportive militaire. Ses résultats lui ont permis d’accéder aux sélections pour les jeux olympiques dès 1924. À ses premiers jeux, il réalise alors une très bonne performance, avec une 7e place. Pour sa deuxième participation, le 5 août 1928, il gagne la médaille d’or. Il est le seul français médaillé de ces jeux.

 

Joseph Guillemot

 

Joseph Guillemot est issu du 16e bataillon de chasseur à pied à Bellac. Il se découvre un talent pour l’athlétisme à cette période, et participe au Championnat de France militaire, qu’il remporte. Mais après un accident au front, il est victime d’un accident qui le laisse avec le poumon droit atrophié. Pourtant, en 1920, au stade d’Anvers, avec son dossard 329, il gagne le 5000m. Il surpasse Paavo Nurmi, aussi appelé « Le Finlandais volant », triple médaillé d’or sur la distance. Dès le lendemain, le Finlandais volant prendra sa revanche sur le français, avec le 10000m, qui place Joseph Guillemot en deuxième place. Malgré des problèmes de digestion et une gestion de course catastrophique de tous les côtés. En effet, la course avait été avancée de trois heures à la demande du roi des Belges, et de plus, les chaussures du Français n’étaient pas à la bonne taille. Pourquoi ? Il a été victime d’un vol juste avant l’épreuve…

 

Jean Bouin

 

Jean Bouin, athlète français, découvre l’athlétisme en 1903, en observant l’entraînement des coureurs de marathon, dont Louis Pautex. Performant au cross-country et titulaire d’un titre dans cette discipline, en 1912, c’est au 5000m qu’il se démarque, avec une médaille d’argent, face à Hannes Kolehmainen, le Finlandais, après un coude à coude qui est resté dans les mémoires. Un an plus tard, en 1913, il bat le record du monde de l’heure en parcourant 19,21 km, et devient le premier coureur à passer la barre des 19 km en une heure. Malheureusement, à 26 ans, il meurt sur le front en 1914, atteint par des éclats d’obus.

 

Mais nos amis anglais possèdent eux aussi leurs héros oubliés.

 

Harrold Abrahams et Eric Liddel

 

Harrold Abrahams et Eric Liddel en sont l’exemple parfait. Ces deux amis ont même été les stars d’un film retraçant leurs exploits « Les chariots de feu ». Harold Abrahams représenta la Grande-Bretagne aux jeux de 1920 et 24. Il fut l’un des premiers athlètes à posséder une approche moins amateur de son sport, pour lui donner une vraie vision professionnelle. Il s’entraîne sans relâche avec un entraîneur personnel, pour les jeux de 1924. Son entrainement paie, puisqu’il devient médaillé d’or sur 100 m,devant les champions Sholz et Paddock. C’est le premier européen à gagner la première place du podium en sprint.

 

Son ami Eric Liddell, l’Écossais volant réalise aussi des performances majeures. Il s’aligne sur le 200m et le 400m des jeux de 1924, et gagne la médaille d’or sur cette dernière distance, avec un record olympique de 47 sec 6, qui ne sera battu que 12 ans plus tard, aux JO de Berlin. Petite anecdote, Liddelln, ne voulait pas participer à l’épreuve du 100m, car celle-ci se déroulait un dimanche, jour sacré pour le fervent protestant qu’il était.

 

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