L'atelier des garçons

Sport : J’ai testé l’aquabike

Vous avez forcément entendu parler quelque part, entre deux filles branchées, de l’aquabike. Mot hybride pour activité complète, l’aquabike, comme son nom l’indique, consiste à faire du vélo dans l’eau. 

 

Pour tout savoir

 

L’aquabike, c’est pour qui ? Les moins sportives (comme moi) flippent, dès le départ : déjà, le vélo, c’est en vacances quand on a dix ans, ou sinon on fait du vélib’ un dimanche par été, alors le vélo dans l’eau… Vous avez déjà marché dans l’eau ? Couru ? Horrible. Alors pédaler, n’en parlons pas.

 

Si, justement, parlons-en. Quand j’arrive (à la Maison Popincourt, dans ce cas précis), je remarque dans une ambiance de spa une petite piscine propre, avec 6-7 vélos, et vue sur jardin. Au fond, les vestiaires. En maillot ! Sur un fond de playlist cool, électronique, le coach sportif arrive… C’est un beau maître nageur, attentif, musclé, à notre écoute. On enfourche donc chacune notre vélo, et on commence à pédaler sur la dernière compile Kitsuné. Je m’imaginais que des femmes du troisième âge engoncées dans leurs kilos, avec leur maillot Arena et leur bonnet de bain, et je vois plutôt des femmes actives en deux pièces ferme, cheveux en chignon, qui viennent ici pour profiter d’un sport chic et complet entre deux rendez-vous. Bon.

 

L’aquabike, ça muscle quoi ? L’aquabike promet d’être complet : bon pour le cœur comme pour les jambes, ça allie les bienfaits du cyclisme et ceux d’un massage drainant, de la taille aux doigts de pieds, du fait qu’on soit dans l’eau. En ce sens, ça permet de renforcer son système cardiovasculaire, mais aussi de muscler le dos, l’abdomen, les jambes et les fesses. Pas mal. En plus, l’eau a une action très positive sur la peau, les tissus et les muscles : c’est parfait contre la cellulite, et la peau d’orange.

 

Et comment ça marche ? La vitesse de notre coup de pédale est répertoriée selon plusieurs forces, de 1 à 5. On commence donc tranquille, en mode balade, puis on alterne, de la force 1 à la force 5, selon les instructions du coach qui nous ménage gentiment, mais parvient à ses fins (la force 5). Ça crève, mais ça en vaut la peine : je sens que je me muscle à mort ! L’eau fait plus forcer, puisqu’on a la résistance de l’eau, mais en même temps ça masse les muscles et on a l’impression de ne pas trop faire d’efforts. Essoufflées, on demande à bout de peine des exercices spéciaux pour muscler des parties localisée : renforcer l’intérieur des bras, des cuisses… C’est bien un sport de nana ! Le coach le sait et nous indique les meilleurs mouvements : on pivote autour de la selle, on se contorsionne, c’est-à-dire que parfois on ne pédale plus, et ça fait du bien… Mais le mieux, c’est au sortir du bassin : je me sens légère. Ca, c’est grâce àl ’eau, donc. Je me sens agréablement fatiguée : pas aussi rude que faire des longueurs, en 45 minutes l’aquabike offre une bonne alternative pour un sport ludique et complet.

 

Une fois dans le vestiaire, on n’a qu’une envie : y retourner dans quelques jours. L’aquabike promet des résultats visibles dès le premier mois si on pratique l’aquabike deux fois par semaine (je veux bien le croire) : la taille s’affine, les fessiers se raffermissent, les jambes galbées, la cellulite gommée… Une vie de rêve quoi.

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